Sion

Au coeur du Valais, la capitale semble se lover au pied des collines. Valère et Tourbillon la dominent fièrement, attirant le regard du promeneur. Mais ce qui frappe avant tout, ce sont les vignes en terrasses, avec ses murs en pierres sèches, qui semblent s’accrocher sur les collines qui bordent le nord de la ville, profitant de leur exposition plein sud. Sur la rive gauche du Rhône, le vignoble de Bramois fait aussi partie de la commune de Sion.
Avec un vignoble de 420 hectares, Sion se place au second rang des communes viticoles valaisannes, juste après Chamoson. Ici, les vignes bénéficient d’un climat aride, sous le signe du soleil et du vent. Les collines viticoles sont formées essentiellement de calcschistes gréseux, que les vignerons appellent brisés. Le vignoble de Sion recense 36 cépages, parmi lesquels 23 blancs et 13 rouges. Pinot Noir, Fendant et Gamay forment le trio de tête; à eux trois, ils occupent 70% de la surface totale. Après le Fendant, les principaux cépages blancs sont le Johannisberg, la Petite Arvine, l’Ermitage ainsi que la Malvoisie et le Muscat. Pour les vins rouges, mentionnons après le Pinot Noir et le Gamay, la Syrah, l’Humagne Rouge et le Cornalin.

A DECOUVRIR
L’origine du nom Sion viendrait de ses premiers habitants, la tribu Gauloise des Sédunes, (7è au 4è siècle avant J.C). Les rues pittoresques de la capitale méritent de s’y attarder pour découvrir ses mille trésors cachés: les collines de Valère, avec sa basilique du 11è siècle, et de Tourbillon avec son château du 13è siècle. Mais impossible de tous les citer ici…
Entre deux découvertes, la place du Midi, lieu de rendez-vous animé, est l’endroit idéal pour se prélasser et déguster un bon verre de vin. En poursuivant votre chemin vers l’est, vous longerez le Bisse de Clavoz, construit en 1453 pour irriguer le vignoble des communes d’Ayent, de Grimisuat et de Sion.

Le chemin pédestre
La voie cyclable